
LE DEBARQUEMENT DE PROVENCE
LES PREPARATIFS
Les commandos quittent la Corse, deux opérations préliminaires au débarquement sont prévues, l'une menée par le «Groupe naval d'assaut» français qui aborde dans un champ de mines à Théoule et sera détruit par les Allemands, l'autre par des Rangers américains et les Commandos d'Afrique du lieutenant-colonel Bouvet qui débarquent dans la région de Cavalaire.
Cap Nègre, Le Lavandou. Après l'escalade d'une falaise à pic d'une soixantaine de mètres, nos commandos détruisent la batterie du Cap Nègre, les autres formations nettoient la zone qui mène aux plages de Canadel et du Rayol.
LE DEBARQUEMENT
Cavalaire 15 Aout 1944. 3e division d' infanterie américaine

La progression
Si un objectif du débarquement en Provence était de créer un nouveau front en France, ce plan incluait aussi de détruire la XIXe armée allemande, qui avait pour charge la défense du sud-est de la France. Les 3e et 45e division US avaient pour objectif de pousser vers la vallée du Rhône, alors que les forces françaises libres avaient la charge de libérer les ports de Toulon et Marseille. Pour réaliser le second objectif — la destruction des forces allemandes — une force blindée est mise sur pied lors des préparatifs du débarquement, la Task Force Butler, dont la mission est de progresser vers le nord, depuis Draguignan, via Riez, puis Digne et Sisteron, et d'obliquer vers le Rhône à Aspres-sur-Buech, et ainsi de couper la retraite des forces allemandes, dans ce qui sera la Bataille de Montélimar.
Une fois les têtes de pont varoises consolidées, les Alliés, notamment les Américains, s’attachent à la libération des Alpes-Maritimes. Mais les principaux protagonistes de la libération de la Côte d’Azur sont les résistants.
Les parachutistes américains de la 1st Airborne Task Force, commandée par le général Frederick et appartenant à la 7e Armée américaine, parachutés au nord de Le Muy le 15 août 1944 dans le cadre du débarquement sur les côtes de Provence (opération Anvil-Dragoon), avancent sur les premières lignes .
La libération de Nice commence le 28 août avec des combats insurrectionnels menés par les résistants au nord du boulevard Gambetta, la mairie et la préfecture. Durant l’après-midi, les places Garibaldi et Masséna (la population y est rassemblée autour d’une jeep presse cinéma ; une automitrailleuse propulsée au gazogène équipée d’une tourelle AMD Panhard type 178 vient d’être capturée et porte l’insigne des FFI -Forces Françaises de l’Intérieur-), la villa Thiole et les quartiers de Riquier et Saluzzo sont occupés (la foule se presse devant les journaux, les affiches militantes et les drapeaux politiques).
L’avancée des Américains de la 1st Airborne Task Force se poursuit. Des soldats posent de lignes téléphoniques, franchissant un cours d’eau. Des fumées au-dessus du fort de la Tête de Chien à La Turbie témoignent de son bombardement. A proximité de Monaco, le pont du Cap d’Ail, où les forces allemandes sont retranchées est coupé. Les parachutistes américains du 551st PIB (Parachute Infantry Battalion), accompagnés d’un guide FFI, progressent le long de la N7 via le Col d’Eze en direction de La Turbie.
Dans Monaco libérée, la population acclame les Alliés. Plusieurs vues générales de la Principauté et de son port se succèdent. Des explosions sur la mer teimoigne de la résistance de la DCA allemande.
Une jeep du SCA (Service Cinématographique des Armées), photographiée à plusieurs reprises entre Villefranche-sur-Mer et Nice, suit la progression
des troupes
Contact
Laurent Rodange
et
Les héros de la seconde guerre mondiale l libertyship.be@gmail.com